DÉCOUVERTE DU FONDS FAMILIAL COUSTOU

Le 22 octobre prochain à Cannes, l’étude Pichon & Noudel-Deniau présentera à la vente le fonds familial Coustou. La famille Coustou a fourni trois des plus grands sculpteurs français. C’est à Guillaume Coustou que l’on doit notamment les emblématiques Chevaux de Marly. Ce patrimoine s’est transmis depuis le XVIIème siècle au sein de la famille Coustou, puis par descendance à la famille Brochant de Villiers, dans son intégralité. La collection se compose de portraits expertisés par le Cabinet Turquin et des manuscrits expertisés par Thierry Bodin. Il constitue une véritable découverte pour le marché et l’histoire de l’art, aucune de ces œuvres n’ayant jamais été reproduite ou proposée à la vente.

La famille Brochant de Villiers, propriétaire aujourd’hui de cette collection, a conservé comme une sorte de trésor familial cet ensemble de 22 tableaux anciens, de manuscrits et d’objets, tous en lien avec la famille Coustou. Les Coustou ont reçu de nombreuses et prestigieuses commandes, notamment pour les demeures royales et les églises parisiennes sous Louis XIV et Louis XV. C’est tout une partie de l’histoire de la sculpture française qui est ainsi retracée.

C’est à l’occasion d’un partage familial que Maître Noudel-Deniau découvre d’abord deux portraits de la famille Coustou. Un des cohéritiers se manifeste et permet une seconde découverte:

Cette collection illustre également un pan de l’histoire de la peinture française des XVIIIème et XIXème siècles. Dans ce bel ensemble de 17 portraits, il faut en distinguer quatre d’une remarquable continuité. Un Portrait de Nicolas Coustou attribué à Jean-Baptiste Santerre, estimé 12 000 / 15 000 €, est sans doute le plus jeune portrait connu du sculpteur. Le Portrait de Guillaume II Coustou, fils du précédent, par Alexandre Roslin, est un portrait posthume, superbe hommage du peintre suédois au sculpteur, estimé 40 000 / 60 000 €. Deux portraits, chacun estimé 80 000 à 120 000 €, illustrent l’évolution de cet art à la fin du XVIIIème siècle vers une tendance plus intimiste, avec un intérêt nouveau pour la représentation de la famille et de la figure de l’enfant : le Portrait de l’orfèvre Henri Auguste et de sa famille par le Baron Gérard, dans lequel la jeune épouse représentée est née Coustou, et le très beau Portrait de Jules-Robert Auguste par François-André Vincent, où le futur sculpteur et peintre, ami de Delacroix et de Géricault, est représenté à l’âge de six ans. C’est aussi lui que l’on remarque à droite sur le tableau du Baron Gérard.

Cette vente est aussi celle de la collection Brochant de Villiers, dans laquelle se trouve un manuscrit, Précis historique sur l’Art de la Verrerie, provenant de la bibliothèque du géologue et inspecteur Général des Mines, André Brochant de Villiers (1772-1840), beau-père de Marie-Cécile Coustou, qui fut également directeur de la Manufacture de Saint-Gobain. En tant que géologue, il avait acquis un microscope de Charles LINCOLN (1744- 1807) qu’il utilisait pour ses recherches et qui est présenté à la vente. Deux importants tableaux peints par le Comte Andrzej Jerzy Filip MNISZECH (1823-1905) qui proviennent de la même famille - un grand triptyque avec au centre un portrait d’orfèvre et une nature morte à la potiche chinoise- sont aussi proposés à la vente.

Vente de la collection Brochant de Villiers :
Souvenirs d’André Brochant de Villiers (1772-1840) et importants tableaux de la famille Coustou

Mardi 22 octobre 2024 à 14h
Pichon & Noudel-Deniau
31, boulevard d’Alsace - 06400 Cannes
contact@auctioncannes.com
Tel. +33 (0)4 93 39 01 35
www.azurencheres.com

Expositions publiques:
Cabinet Turquin – 69 rue Sainte Anne 75002 Paris :
tableaux anciens et documents papier jusqu’au 15 octobre

Pichon & Noudel-Deniau – 31 boulevard d’Alsace 06400 Cannes :
Lundi 21 octobre : 10h - 12h et 14h - 17h
Mardi 22 octobre 10h - 12 h